Et pourtant... Voilà que je me suis adonné à ce... sport ? Honni et méprisable. Mais bon, c'était pour les besoins de la cause, l'exploration d'une cavité au sud de Tham Chiang, aperçue avant hier par Eric et Sylvaine. Normalement, d'ailleurs, j'aurais dû me reposer un peu, mais je n'ai pas résister à accompagner Eric et Laurent R.
Voilà comment j'ai fini – ou plutôt commencé – le cul dans une des ces abominables bouées.
Il faut dire qu'il y a un lac dès l'entrée de Tham Xim. Un lac et des bouées. Et qui sait si, de l'autre coté de l'eau, il n'y a pas un passage. Allez, plouf ! Rame, moussaillon, vers de nouveaux horizons !
Et vous savez quoi ? Je me suis ridiculisé pour rien : le passage est au dessus du lac, sur une vire confortable qui mène, via une large conduite forcée, à une autre salle aquatique et profonde. Malgrè les encouragement d'Eric qui a équipé de quoi descendre dans la salle, je peux me résoudre à aller nager dans l'eau noire. De toute façon, j'ai oublié mon descendeur. La bonne idée ! Je reste donc au sommet du puit à fumer tranquillement une cigarette avec le Lao qui nous a accompagné jusqu'ici, à guetter les chauves-souris qui tourbillonnent furtivement autour de nous et qu'il voudrait bien capturer.
Laurent essaye quand même de me convaincre, mais aucun de nous trois n'aura le courage d'affronter l'onde obscure. Au ras de l'eau, pendu sur la corde, Laurent ne distaingue aucun passage qui mériterait une quelconque témérité.
Au dehors, un ingénieur des Ponts et Chaussées nous pose moults questions sur notre venue ici. Il a l'air satisfait de constater que nous faisons, mine de rien, une étude scientifique et nous enjoint d'aller aussi voir une seconde grotte à peu de distance d'ici, très jolie et concrétionnée mais qui ne donnera malheusement pas plus accès à un réseau géant connecté à Tham Chiang...
De reout à Vang Vieng par les rizières surchauffées, nous nous abandonnons, Eric et moi, au plaisir d'un petit massage qui se distinguera des autres par la bonne humeur de nos masseuses et les fous-rires que nous partageons...
Nicolas
PS : j'ai emprunté le titre à Gabriel.
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