Eric, Sylvaine, Jean-Pierre et moi avons donc rendez-vous ce matin à Ban Pathao, vers où nous partons dans la fraîcheur du matin à bord d'un tuk-tuk qui nous « revendra » bientôt à un autre, plus gros, plus neuf, plus puissant... et assuré d'arriver au village.
Nos vrais retrouvailles se passent là, dans la petite maison de Vang Ger, où, à 10 h du matin à peine, nous dégustons un délicieux poisson de la Nam Song, cuisiné avec ces herbes délicatement odorantes dont Mme Vang a le secret... Du poisson à 10 h, ce n'est pas ce que je préfère en guise de petit déjeuner. Le poisson tout court n'est pas ce que je préfère ! Mais ici, je veux bien me faire violence, ne serait-ce que pour honorer l'amitiéde Ger et Khoua.
En route pour la grotte que Ger à désormais l'autorisation d'exploiter (tham Maï Pathao, que nous avions baptisé en 2004 tham Pepalak), nous passons devant l'école. Nous saluons le directeur, assez fier de nous montrer que les travaux de la nouvelle aile, dont les piliers de béton s'élèvent au-dessus de la cour, ont déjà commencé. Ce serait bien de faire une photo avec les enfants dans cette prairie gazonnée, mais d'enfants, point ! Ils sont retournés chez eux et ne seront de retour qu'en fin de matinée. Qu'a cela ne tienne, nous reviendrons plus tard, après notre visite « en touristes » de tham Pepalak, pendant laquelle je m'assomme nonchalament dans une concrétion – voilà ce que c'est que d'aller sous terre sans casque !
De retour à l'école, tous les enfants – mais de cela je ne suis pas sûr, puisque faute de place, les enfants alternent l'occupation des salles – sont dans la cour, jouant, riant, se disputant comme tous les enfants du Monde. Les maîtres ont fort à faire pour les rassembler. Je me sens un peu coupable de les forcer ainsi à se mettre en rangs. Première photo devant « l'ancienne » école. Le directeur annonce que nous allons recommencer devant les fondations de la nouvelle aile...
Le cri de désespoir qui monte en grondant des enfants me fait sentir encore un peu plus coupable...
Nicolas
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